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jeudi 15 avril 2010

L’enfant au sein de mouvements à dérives sectaires : contribution à une modélisation d’intervention des Pouvoirs publics. Jean-Yves Radigois

L’enfant au sein de mouvements à dérives sectaires : contribution à une modélisation d’intervention des Pouvoirs publics.
Jean-Yves Radigois
Nos sociétés s’inquiètent des dérives sectaires et appellent à une vigilance particulière à l’égard des enfants. L’État est garant des libertés individuelles et de la protection des citoyens. À ce titre, son rôle est déterminant dans la prévention, la détection et la prise en charge des enfants en risque ou en danger. Mais parler de « secte », c’est porter un jugement. Dès lors, l’erreur serait de présumer a priori que l’enfant reçoit une éducation inappropriée parce que ses parents adhèrent à tel ou tel mouvement ou parce qu’ils révèlent des comportements, des attitudes et des conceptions éducatives socialement atypiques ou étranges. À l’inverse, des conduites socio-éducatives, socialement intégrées, seraient affranchies de toute pratique sectaire et toute emprise serait fabulation. L’expression « dérives sectaires » semble plus pertinente car elle cible des processus plus qu’une classification. Sans doute, en s’appuyant sur l’outil crée par Chambers, Langone et leurs collègues (1994) d’une part et sa validation en espagnol par l’équipe de l’université de Madrid autour d’Almendros et ses collègues (2003) d’autre part, devrions-nous plutôt retenir groupe d’abus psychologiques. Quoiqu’il en soit, il apparaît alors judicieux de se tourner vers les travailleurs sociaux, spécialistes et premiers intervenants près de l’enfant en risque ou en danger.
Gilbert Klein (2005) a expliqué les approches hésitantes des magistrats français, par une méconnaissance de la réalité sectaire. Il en est de même en travail socio-éducatif ou médico-social.


Le texte complet ICI

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