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jeudi 14 juin 2012

documents sur un groupe de méditation


Sahaja Yoga a fait parler d'elle il y a plusieurs années maintenant. Un enfant avait été envoyé par ses parents suivre sa scolarité sur les contreforts de l'Himalaya. Le groupe y avait construit son école. Le Juyge des enfants avait ordonné son retour et les parents avaient été condamnés non pour "manque de soins" (rien n'indiquait qu'ils se désintéressaient du sort de leur enfant) mais pour manque de direction. Ils s'étaient démis de leurs responsabilités au profit du groupe.
Quelques années après la Cour de cassation dans une affaire en tous points semblable avait reconnu à d'autres parents le droit d'envoyer leur enfant sous les mêmes cieux. Ce qui explique l'aticle dont nous avons proposé un extrait.
Les documents que nous proposons mettent en relief quelques aspects de la dérive sectaire.
- l'image omniprésente du dirigeant ou de la dirigeante symbole de son pouvoir
- la possibilité de s'adapter, de se moderniser (la capture d'écran que nous proposons reprend toutefois l'image de la dirigeante décédée)
- la sévérité extrême (pour le moins) des méthodes appliquées à l'encontre des enfant et qui apparaît dans quelques préceptes cités dans l'extrait de presse
-l'idée du groupe sectaire selon laquelle les enfants n'appartiennent pas à leur famille biologique mais à lui-même (même document de la presse)


du temps de la fondatrice...



La m^me photo de la dirigeante mais en Roumanie...
maintenant...


les enfants dans le groupe, extrait de presse.

HUMEUR
Secte gagnante
Les parents pourront désormais confier l'éducation de leurs enfants à une secte, quitte à ce que ces cours se déroulent à des milliers de kilomètres du foyer. Les gourous n'en demandaient pas autant. Une telle décision risque d'être utilisée par les mouvements qui ont compris que plus les adeptes sont jeunes, plus ils sont perméables à leur message.
La Cour de cassation a jugé que la santé et la personnalité d'un enfant de six ans envoyé en Inde pour suivre les cours d'un mouvement reconnu comme une secte par une commission d'élus de la République, n'était pas en danger. N'est-il pas trop tôt pour se prononcer quand on sait qu'il faut parfois des années avant qu'un enfant, devenu adulte ne confesse qu'il a souffert?
Il est évident que les parents ont le droit de donner à leur progéniture l'éducation qu'ils jugent la meilleure et qu'en matière spirituelle, les frontières sont souvent ténues. Pourtant la notion de secte est désormais solidement établie. Seuls les USA manifestent une tolérance coupable envers les extrémismes religieux et l'on sait où cette dérive peut conduire.
Alors que l'actualité ne cesse de nous montrer des images d'enfants embrigadés dans des mouvements extrémistes, on pouvait espérer une autre protection pour ceux qui vivent dans un pays démocratique.

in Le Pays de Franche-Comté,  1/2 novembre 2001


autre extrait, VSD, mai-juin 1991




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