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mardi 23 septembre 2014

En Haute-Saône intervention des colibris

Genevreuille, samedi 13 septembre. Des artisans, des artistes locaux et des associations (Borplacal et Alpen entre autres) se sont installés sur le site de la ferme de Château-Gaillard. Des concerts sont prévus dans la soirée. L'accueil réservé aux visiteurs est chaleureux.

L'association "les Colibris" propose une conférence menée par une agro-écologue qui présente un extrait du film "au nom de la Terre" de Pierre Rabhi. On y retrouve le "paysan-philosophe" avec un industriel qui a cessé toute activité professionnelle et financé les Amanins, dans la Drôme, un centre agro-écologie et une école privée, récemment mise sous contrat. On y voit aussi un monastère orthodoxe, dans le Gard, converti à l'agro-écologie.
La conférencière, auparavant adhérente à Terre et Humanisme, association initiée par Pierre Rabhi, rappelle les objectifs des Colibris: recréer du lien, entre les consommateurs, les producteurs, échanger et partager les savoir-faire. Ces objectifs se réalisent entre autres en Angleterre où les légumes des potagers de quartier sont accessibles à tous, dans l'échange et le partage. Elle cite Terre de liens, liée à la NEF qui a participé à sa création, et contactée par les Colibris comme association partenaire dans la réalisation de leurs objectifs.

L'intervenante termine la conférence en annonçant la mulitiplication des groupes les Colibris dans les principales villes de France et la probable création d'un de ces groupes à Lure.

Créer du lien, choix alternatifs: "au bout du chemin, il y a d'autres chemins" selon le flyer d'invitation à cette manifestation. Des choix apparemment sympathiques et sans phénomène sectaire, mais on peut s'interroger sur la pertinence de certains choix: le rejet de l'Ecole Laïque, exprimé  également dans cette manifestation par une association "les Enfants d'Abord". Qu'en est-il des autres services publics et de leur défense? On peut s'interroger aussi sur le risque d'enfermement communautaire avec des perspectives d'échanges et de partages limitées parce que géographiquement localisées, en oubliant que la valeur de partage est universelle.
Le mot "solidarité" n'a jamais été prononcé. 

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